En cette Journée mondiale de l'environnement 2023, est-ce que les changements climatiques et le manque de végétation peuvent affecter le développement des tout-petits?
C’est la question abordée par l’animateur Luc Ferrandez, en compagnie de son invitée, la directrice de l’Observatoire des tout-petits, Fannie Dagenais.
Il semble que, de la grossesse jusqu'à l'âge de cinq ans, les enfants sont particulièrement vulnérables à ce qu'on appelle les «inégalités environnementales».
«On a été sensibilisé, entre autres, par le rapport qui a été publié par la Fondation David Suzuki à l'automne dernier, qui rapporte effectivement qu'on n'est pas tous égaux face aux polluants atmosphériques, face aux changements climatiques.»
Elle rappelle que les enfants jouent au sol, qu’ils vont porter leurs doigts à leur bouche et que ça les expose davantage aux polluants.
De plus, leur cerveau, leur système nerveux et leurs organes sont en plein développement. Or, ils sont particulièrement sensibles à la présence des composants toxiques et leurs petits corps s'adaptent moins bien que celui des adultes, pour neutraliser les composantes toxiques, par exemple.