Certaines personnes ont remarqué au cours des derniers jours que des bornes Bixi sont souvent pleines et que des vélos sont même parfois laissés à l’abandon. Est-ce que Bixi est victime de son succès?
Luc Ferrandez reçoit deux intervenants à l'antenne pour en parler: Pierre-Luc Marrier, le porte-parole et Directeur Marketing Intégré, communications et affaires publiques pour BIXI, ainsi que Jean-François Rheault, président-directeur général de Vélo Québec.
«En début de saison, on a encore des records d'achalandage d'utilisateurs, ce qui met une pression surtout le matin», souligne Pierre-Luc Marrier.
Bixi possède 10 000 vélos et a 17 000 points d'ancrage avec une croissance de 55 % l'an dernier et de 33 % cette année.
Pour sa part, Jean-François Reault met en perspective ce que représente la flotte de Bixi sur l'île de Montréal.
«Je regardais les chiffres en mai. Il y a eu 17 jours au mois de mai où il y a eu plus de 50 000 trajets. Le pont Jacques-Cartier, c'est à peu près 100 000 voitures par jour. Donc, c'est la moitié du trafic voitures du pont Jacques-Cartier qui se déplace en vélo (Bixi) à Montréal. C'est vraiment un service essentiel. Il faut que ça marche.»
