La vérificatrice générale du Québec, Guylaine Leclerc, a déposé son rapport jeudi matin. On y apprend que le quart des enseignants de la province qui travaillent auprès des jeunes ne sont pas légalement qualifiés.
Au micro de l'animateur Luc Ferrandez, cette dernière a précisé que c'est son personnel qui a colligé toutes les données.
«L'information que l'on a présentée dans le rapport, c'est une information que nous, le vérificateur général, on a dû colliger. L'information n'était pas détenue par le ministère (de l'Éducation).»
À la lumière de cette découverte, la vérificatrice générale estime que le ministère doit prendre des mesures.
«Le ministère se doit, un, d'avoir l'information sur le nombre de personnes qui sont non légalement qualifiées, mais aussi de connaître leur profil académique. Dans quelle mesure ils détiennent minimalement ce qui est requis pour enseigner.»
«Le ministère n'a pas l'information sur les postes à pourvoir, sur le taux de rétention, sur les départs à la retraite. C'est de l'information que le ministère de l'Éducation se devrait d'avoir afin de prendre les bonnes décisions.»
On l'écoute...