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Hausse des taxis «illégaux» à YUL?

Hausse des taxis «illégaux» à YUL?
Il est difficile d'identifier un transport illégal. / Getty images/DuKai photographer

Depuis la disparition du bureau du taxi de la Ville de Montréal et le changement de certaines réglementations, l’aéroport de Montréal est aux prises avec une hausse de taxis «illégaux».

L’animateur Luc Ferrandez en discute avec le journaliste de La Presse, Maxime Bergeron. 

Ce dernier explique que des chauffeurs illégaux ne se gênent pas pour se diriger directement vers les passagers et leur offrir leur service.

«Il y a des craintes pour les voyageurs, pour les voyageuses surtout, parce qu’il y a des véhicules particuliers qui ne sont pas enregistrés, donc pas de traçabilité. Il y a eu des plaintes et des cas de tentative d'extorsion. Une voyageuse s’est fait demander 150 dollars cash ou elle allait être débarquée sur le bord de l’autoroute», explique le journaliste.

400 incidents ont déjà été signalés depuis janvier 2023.

Une question de sécurité 

Le président de la Fraternité des constables du contrôle routier du Québec, Jean-Claude Daignault, soutient que des véhicules de surveillance y sont tous les jours pour éviter que ces situations ne surviellent. 

Il avoue toutefois qu’il est difficile d’intercepter tout le monde. Les inspecteurs doivent entre autres documenter tous les actes illégaux.

«Quand on fait des vérifications, on doit prouver que la personne a offert un transport, ça peut aussi être un membre de la famille, mais les gens qui ont payé moins cher ne veulent pas nous le dire vraiment; les gens doivent se plaindre», dit-il.

Une infraction du genre peut coûter 4000 $ d'amende.

Plus avec Luc Ferrandez

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