Une artiste qui a été évincée de son logement du quartier Mile-End à Montréal en 2017, a obtenu tout récemment un dédommagement de 50 000 dollars de son ancien propriétaire, qui avait augmenté le prix du loyer sans respecter sa promesse d’agrandissement.
Christina Ainsworth a été expulsée de mauvaise foi en 2017 par son propriétaire, une entreprise immobilière présidée par Alexander Fisch, sous un faux motif d'agrandissement.
C'est ce qu'on apprend dans un texte du quotidien Le Devoir.
Avec l'aide de son avocate, Me Killian Brown, elle obtient cette compensation financière, dont 40 000 $ en dommages punitifs, après avoir démontré en cour le profit de 57 992 $ réalisé par le propriétaire à la suite de l'augmentation du loyer.
Mme Ainsworth a signé une entente en novembre 2017 dans laquelle elle acceptait de quitter les lieux en échange d’un montant de 5000 $, puisque son logement était voué à être agrandi.
Écoutez Christina Ainsworth, la locataire, et Me Kimmyanne Brown, avocate, qui discutent de ce jugement du Tribunal administratif du logement (TAL) avec l'animateur Luc Ferrandez.
«C'est le vécu de la locataire et la preuve qui ont parlé d'elles-mêmes. Le profit de 57 992 $ obtenu par le propriétaire suivant l'éviction a aussi été important. [...] Pour dissuader ce genre de comportement, il faut donner une pénalité substantielle... Ça envoie un message aux autres propriétaires, j'espère.»