Avez-vous peur de perdre votre logement? Sinon, êtes-vous à la recherche d’un logement?
C'est la question que pose Nathalie Normandeau à ses auditeurs ainsi qu'à ses invités, Véronique Laflamme, porte-parole du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) et Éric Sansoucy, président du conseil d’administration de la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ).
«C'est extrêmement difficile partout au Québec. Le taux d'inoccupation est extrêmement bas. On parle d'un taux d'inoccupation qui est deux fois en-dessous du seuil d'équilibre de marché dans tous les centres urbains de 10 000 personnes et plus, on parle d'un taux d'inoccupation de 1,3 % à l'échelle de la province, le plus bas taux en 20 ans et les logements disponibles sont extrêmement chers.»
«C'est triste, comme propriétaire d'observer ça. Quand on met une annonce, parce que bien souvent c'est juste à l'intérieur de notre réseau, où on se fait référer un locataire et on se sent en confiance, je vous dirais que trois logements sur quatre, je les loue maintenant sans même les annoncer. Quand je dois en annoncer un, je le fais maintenant dans les heures suivant la visite. Parce que si je fais ça une semaine avant, je vais devoir répondre à temps plein aux gens que c'est plus disponible ou qu'il n'y a plus de place pour les visites. Donc quelques heures avant, on fait l'annonce et là, on voit rapidement des milliers de clics sur l'annonce et des centaines de messages et on ne peut pas répondre à tout le monde.»