Est-ce que les jeunes se plaignent de l’interdiction du téléphone cellulaire en classe?
C’est la question traitée par l’animatrice Nathalie Normandeau avec Carl Ouellet, président de l’Association québécoise du personnel de direction de l’école, jeudi.
«Il faut dire qu'il y a plusieurs écoles qui s'étaient déjà ajustées dès le début de l'année. […] Donc, beaucoup d'écoles avaient déjà l'interdiction du cellulaire dans leurs règles de vie. Ainsi, l'adaptation a été plus facile pour ces écoles. Ce qu'on remarque dans les écoles qui n'avaient pas appliqué la directive en septembre, c’est un petit peu plus difficile… Les élèves continuent quand même d'apporter les cellulaires en classe, d'essayer de les ouvrir à l’insu de l'enseignant.»
Rappelons que les appareils électroniques personnels sont dorénavant interdits dans les classes des écoles primaires et secondaires publiques.
Les enseignants peuvent toutefois permettre leur utilisation à des fins pédagogiques, s’ils le jugent pertinent.
Selon le Journal de Québec, chaque école est responsable de déterminer quelles sont les sanctions si les règles ne sont pas respectées.
Cette directive ministérielle est entrée en vigueur le 31 décembre 2023.