La Fédération autonome de l'éducation (FAE) est-elle à blâmer pour sa négociation avec le gouvernement du Québec?
Écoutez les commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez, qui partagent leurs commentaires à l’émission de Paul Arcand, mardi.
«À ce que je sache, la FAE n’a pas négocié sous la contrainte. Donc, elle est la seule responsable du résultat. J’ai écouté Mélanie Hébert depuis hier. C’est désolant. Elle a tenté de jeter le blâme sur le gouvernement. Pourquoi la FAE a-t-elle accepté l’entente si les profs méritaient mieux? […] Conclusion : la FAE a perdu son pari.»
«Je suis obligé de dire que la FAE s’est joliment fourvoyée. Mais, ils me sont très sympathiques quand même. Pourquoi? On apprend que les membres ont misé sur la composition de la classe, plutôt que sur la hausse des salaires. Ils ont signé à moins que la FSQ.»
Lundi, la FAE a tenu un point de presse durant lequel sa présidente, Mélanie Hubert, a partagé la déception de nombreux enseignants à l’endroit de l’entente de principe avec le gouvernement.
Cette entente entre Québec et la FAE a été acceptée de justesse vendredi après-midi après que les membres du Syndicat de l'enseignement de la Haute-Yamaska l’eurent approuvée à hauteur de 50,58 %.
Parmi les neuf syndicats affiliés à la FAE, cinq ont voté pour, tandis que quatre ont voté contre. Les enseignants sont clairement divisés à propos de l’entente.