Lundi, la Fédération autonome de l'éducation (FAE) a tenu un point de presse durant lequel elle a partagé la déception de nombreux enseignants à l’endroit de l’entente de principe avec le gouvernement du Québec. À l’émission de Paul Arcand, écoutez la présidente Mélanie Hubert, qui affirme que de nombreuses critiques ciblent la composition de la classe et l’absence d’aide supplémentaire quant au support offert aux élèves.
«Les profs espéraient des solutions plus concrètes et plus immédiates à leurs maux.»
Rappelons que cette entente entre Québec et la FAE a été acceptée de justesse vendredi après-midi après que les membres du Syndicat de l'enseignement de la Haute-Yamaska l’eurent approuvée à hauteur de 50,58 %.
Parmi les neuf syndicats affiliés à la FAE, cinq ont voté pour, tandis que quatre ont voté contre. Les enseignants sont clairement divisés à propos de l’entente.
Lors de la conférence de presse, lundi, Mme Hubert a notamment dit: «Nous n'avons pas eu l'entente que les professeurs méritent.»
Certaines améliorations
Outre une augmentation salariale substantielle, Mme Hubert indique que les professeurs ont obtenu certaines améliorations de leur condition de travail, dont le droit au télétravail durant les journées pédagogiques et le temps de nature personnelle.
«On a aussi gagné de meilleurs services aux étudiants issus de l’immigration, dit-elle. Il y aura donc des dispositions dans la prochaine convention collective qui forceront les centres de service scolaires de se doter d’un protocole d’accueil et d’évaluer les compétences des élèves.»