Le premier ministre François Legault a déclaré mercredi qu’il avait «bon espoir que tous les enfants retournent à l’école, dès lundi». La présidente de la FAE a remis les pendules à l’heure jeudi en point de presse.
Écoutez Mélanie Hubert aborder l'état des négociations au micro de Louis Lacroix de même que les avancées dans les négociations et les enjeux importants qu'il reste à discuter et sur lesquels les deux partis doivent encore s'entendre.
Elle souligne qu'elle aimerait bien qu'on se lance dans un blitz de négociation avec le gouvernement, car ça ne négocie pas assez intensément à son goût actuellement.
On revient aussi sur la limite de ses membres, alors que plusieurs enseignantes et enseignants se retrouvent dans des situations précaires.
«C'est possible que quand l'école reprendra, il y a des gens qui ne seront plus là. On s'est rendu là parce que depuis 20 ans, les conditions se dégradent. Les gens n'en pouvaient plus. C'est pour ça qu'ils ont pris la rue. Ça témoigne encore une fois que les profs n'arrivent pas à faire entendre cette souffrance-là. La surcharge, l'investissement qu'ils font de leur poche chaque année pour du matériel de classe, ça ne peut plus continuer comme ça!»
Elle conclut en soulignant que même si certaines voix de discorde se lèvent un peu plus le temps passe, il importe que le processus de négociation porte ses fruits pour offrir de meilleures conditions de travail des enseignantes et des enseignants.