Ne plus avoir besoin de signifier son accord pour le don d’organes: pour ou contre?
À l’émission de Nathalie Normandeau, Maria Mourani, présidente de Mourani criminologie, discute du don d’organes et du consentement présumé.
Si une personne refuse de donner un organe à sa mort, elle devra signer un document, notamment sa carte d'assurance maladie du Québec.
Elle a fait savoir qu’elle veut donner ses organes en cas de décès.
Mais, elle évoque des problèmes éthiques quant au projet de loi du gouvernement Legault, qui a une bonne intention. Elle souligne que plusieurs pays, dont la France (1976), qui ont instauré de nouvelles règles en matière de la présomption n’ont pas répertorié de véritables impacts positifs pour l'augmentation des dons.
Dans un article paru dans le Journal de Montréal, Maria Mourani traite du consentement présumé et de l’obligation de donner ses organes.
«Tu dois faire en sorte de signifier ton refus. Alors, indirectement, quelqu’un qui ne connaît pas la loi, qui est vulnérable ou malade, peut ne pas savoir qu’elle doit mentionner son refus. Même constat pour une personne itinérante qui se retrouve à l’hôpital... Ça prend un consentement éclairé.»
Selon le gouvernement, de nombreux organes ne sont pas utilisés parce que l'État n’a pas mis en place une structure adaptée.