Alors qu'on vit un choc inflationniste, le chroniqueur Pierre-Yves McSween s'est demandé si avec l'inflation, les entreprises s'en mettent plein les poches et si les patrons abusent du peuple et des consommateurs.
Quand on regarde les états financiers, on réalise que les marges ont augmenté un peu, mais que l'industrie maintient globalement à peu près les marges de l'industrie.
Il explique aussi que les Ressources humaines ont un budget de hausse et que si on ne joue pas au jeu de la négociation, on ne l'aura pas une autre année.
Les employeurs et les syndicats auront donc fort à faire pour arriver à négocier des ententes à long terme, alors que les désirs d'augmentation en fonction de l'inflation ne se reflètent pas nécessairement dans la réalité financière de l'entreprise, puisque les ressources humaines reçoivent un budget des hautes instances de l'entreprise.
«Ils doivent aux ressources humaines, s'assurer que ce budget-là fonctionne et soit avalé par tout le monde. Alors tu as une stratégie qui est la suivante : il y a une portion de tes employés que tu vas rendre heureux. Il y a une portion que tu vas rendre satisfaite. Il y a une portion qui va avaler la pilule et il y a une portion qui va devoir avaler ses attentes, car ils n'en auront pas gros. Et là tu vas jouer avec l'équité interne et externe.»
Il souligne aussi que ces négociations obligent les employeurs à négocier tout en évitant de trop gruger dans la marge bénéficiaire de l'entreprise, surtout si elle n'a pas augmenté globalement.