Plus du tiers des victimes de noyades dans des piscines résidentielles depuis 2020 au Québec étaient des enfants âgés de moins de 5 ans.
C'est ce que révèle le Journal de Montréal lundi après avoir analysé 60 rapports de coroner.
Écoutez Raynald Hawkins, directeur général de la Société de sauvetage, et Joël-Éric Migneault, consultant, designer et constructeur de spas et de piscines de prestige chez JEM ARTE & AGUA, faire le point.
Le plus récent drame s'est produit à Beauharnois, la semaine dernière, alors qu'un enfant de 4 ans est mort noyé.
Ce dernier fait partie des 25 bambins qui ont connu une fin tragique sur les 71 décès survenus dans une piscine résidentielle au cours des quatre dernières années.
«Il faut travailler sur cette notion-là d'éducation, de vigilance, puisque comme je l'ai dit, la noyade est un phénomène qui est silencieux. Ce n'est pas vrai qu'on crie à l'aide. Bien au contraire, c'est 15 à 20 secondes. Même pas le temps d'aller chercher quelque chose à boire, même pas le temps de faire autre chose, comme le jardinage ou la lecture de mon roman. L'idée, c'est de constamment surveiller.»
Dans 21 des cas, une clôture empêchait l'accès à la piscine, mais des erreurs, comme des portes mal fermées, ont contribué aux drames.