Depuis 5 ans, les chefs d’accusation en matière sexuelle déposés par le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) ont augmenté considérablement au Québec, soit 28%.
En fait, 5801 accusations en matière sexuelle ont été déposées par le DPCP en 2023, peut-on lire dans un article de Louis-Samuel Perron, paru dans La Presse.
Écoutez Sophie Gagnon, directrice de Juripop, qui discute avec l'animateur Louis Lacroix des accusations d'infractions seuxelles et des raisons possibles de leur hausse.
«C'est une bonne nouvelle cette augmentation des accusations. Ça veut dire que non seulement il y a plus de personnes qui portent plainte à la police, mais il y a des suites concrètes à ces plaintes [...] Socialement, je pense que l’on comprend mieux les agressions sexuelles et les barrières à la dénonciation. Les personnes qui souhaitent dénoncer sont aussi mieux soutenues par leur entourage.»
Dans ce segment de l'émission Puisqu'il faut se lever, mardi, elle parle aussi d'une baisse des tabous associée à la dénonciation grâce au mouvement #MeToo et des investissements dans les ressources d'accompagnement pour les victimes.
Elle mentionne également l'impact des tribunaux spécialisés et des mesures facilitant le témoignage des victimes, qui visent à améliorer leur bien-être et la confiance dans le système de justice.