Au Québec, les futurs enseignants sont de plus en plus nombreux à échouer l'examen de français obligatoire.
Cet examen est imposé à tous les étudiants qui veulent devenir enseignants, lorsqu'ils sont dans une faculté de l'éducation, notamment à l'Université de Montréal ou encore à l'Université Laval à Québec.
Le Journal de Montréal a mis la main sur de nouvelles données qui révèlent que depuis la pandémie, les échecs sont en hausse, au moment où le Test de certification en français écrit pour l’enseignement est en révision.
Écoutez Suzanne G. Chartrand, didacticienne du français ayant travaillé 55 ans en enseignement, qui parle de ces résultats avec l'animateur Louis Lacroix.
«Malheureusement, ça ne m'a pas du tout étonné. Ça m'a affligé parce que je trouve ça effrayant. Et ça m'a aussi assez mis en colère, parce que ça fait 20 ans que le [problème] existe. [...] Le phénomène n'est pas d'aujourd'hui. [...] On n'enseigne pas suffisamment l'écriture à l'école primaire. [...] Le problème: les étudiants qui se présentent sont presque des analphabètes fonctionnels!»