Seulement 50 % des pommes en vente dans les épiceries du Québec proviennent des producteurs québécois. Or, les pomiculteurs locaux peinent à augmenter leurs parts de marché sans une transformation majeure de leur méthode de travail.
Pour y arriver, ils demandent une aide de 30 millions de dollars au gouvernement.
À l'émission de Louis Lacroix, mardi, écoutez Éric Rochon, président des producteurs de pommes du Québec.
Les producteurs cherchent à moderniser les vergers, ce qui nécessite un investissement important et un délai de 5 à 7 ans avant de générer des revenus.
Ils demandent une aide gouvernementale de 30 millions sur six ans pour compenser les pertes durant la transition. Le ministre de l'Agriculture, André Lamontagne, n'a pas encore répondu positivement à cette demande.
«Depuis quelques années maintenant, nos compétiteurs et les provinces productrices, dont l'Ontario et la Nouvelle-Écosse, ont eu des programmes pour moderniser leurs vergers. Les nouveaux vergers ressemblent plus à une haie de cèdres. Donc, on implante deux à trois fois plus de pommiers sur une même superficie. [...] On obtient plus de fruits de qualité avec ces techniques. [...] Pour implanter de nouvelles parcelles d'arbres, on doit moderniser grâce à de l'aide financière. On veut se battre à armes égales avec la compétition.»