Des militants propalestiniens ont érigé, au cours des derniers jours, un campement sur le terrain de l’Université McGill. Les manifestants, qui sont de plus en plus nombreux, sont déterminés à rester sur place, alors que l’établissement a demandé l’intervention des policiers pour les déloger.
Écoutez Fabrice Labeau, premier vice-recteur, études et vie étudiante à l’Université McGill, faire le point sur la situation au micro de Paul Arcand.
L'université a tenté par plusieurs moyens de résoudre la situation, mais en vain. L'institution est donc venue à la conclusion qu'elle devait faire appel aux forces de l'ordre.
«Nous sommes arrivés au bout de ces procédures-là et vu le fait qu'on a maintenant une centaine de tentes et qu'on a beaucoup de croissance de ce campement. On a beaucoup de gens qui ne sont pas des membres de la communauté de McGill. On a des rapports sérieux de propos antisémites. On a décidé que c'était le temps pour nous de demander l'aide du SPVM.»
«C'est clair que, en tant qu'université, on a l'habitude qu'il y ait des manifestations de toutes sortes, puis c'est normal, ça fait partie de la vie universitaire. Il y a un petit peu d'inconvénients et de dérangement qui arrive avec ça. Mais là, un campement de manière indéfinie sur notre campus, c'est sûr que ça n'a pas de sens.»