Northvolt au Québec: doit-on croire son PDG, Paolo Cerruti, lorsqu’il affirme que «si nous avons fait des erreurs dans la préparation et la présentation du projet, elles ont été faites de bonne foi»?
Mercredi, M. Cerruti a fait le point sur l'évolution des travaux et toutes les controverses entourant le projet sur la Rive-Sud de Montréal.
Écoutez les chroniqueurs Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez, jeudi, à l’émission Puisqu’il faut se lever.
«Je crois le PDG de Northvolt. En fait, l'entreprise n'a aucun avantage à se mettre les citoyens à dos. À partir d'un sondage réalisé par Northvolt, l'entreprise a constaté que les populations de McMasterville et Saint-Basile-le-Grand appuient le projet à la hauteur de 80 %.»
Luc Ferrandez, quant à lui, est du même avis que sa collègue. Toutefois, il nuance ses propos:
«Je ne remets pas en cause leur parole et leurs bonnes intentions. La question c'est juste de savoir comment on s'y est pris. Pourquoi est-ce qu'on a tenté d'éviter le BAPE? La réponse qui a été donnée par l'entreprise, c'est qu'il y a un gros contrat avec un client privilégié. On pense que c'est Volkswagen qui achèterait la moitié de la production et, compte tenu de cet achat, Northvolt voulait passer le plus rapidement possible à travers les étapes. […] Je ne vois pas pourquoi l'État s'est obstiné à vouloir faire les choses comme ça.»