Le Globe and Mail a publié en fin de semaine un article dans lequel on apprend que le Bureau du surintendant des institutions financières s’apprêterait à limiter le nombre de prêts à fort effet de levier dans les portefeuilles de prêts hypothécaires résidentiels des banques canadiennes.
«Premièrement, est-ce que ça s'en vient pour vrai cette mesure-là? Tu as l'air de dire que oui, là, celle qui va plafonner la capacité d'emprunt, puis ça va faire mal, surtout au premier acheteur. La deuxième question, dans ta boule de cristal, les taux d'intérêt vont commencer à descendre quand?» demande Paul Arcand.
Écoutez Pierre-Yves McSween décortiquer les impacts de ces changements qui compliqueraient surtout les démarches pour les premiers acheteurs.
«Assoyez-vous bien, le Bureau du surintendant des institutions financières, c'est comme le boss des banques canadiennes, l'institution qui règle ce qui se passe au Canada, dit-on, va empêcher les banques d'avoir autant de prêts à hauts leviers, c'est-à-dire, avoir des prêts où les gens sont très fortement endettés. Et même que dans certains secteurs, on va plafonner à 4.5 fois le revenu annuel l'emprunt.»