Les intentions sont annoncées : le gouvernement du Québec veut éliminer le recours aux agences privées de placement en santé. Mais est-ce possible?
Écoutez les commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez discuter des agences privées en santé et leur avenir.
Impossible d'y arriver partout croit Luc Ferrandez.
«Quand tu regardes les chiffres, plus tu t'éloignes de Montréal, plus les agences sont présentes», indique-t-il.
Mais l'intention est importante, selon lui.
«C'est impossible de ne pas le faire. C'est impossible de ne pas éliminer le plus possible les agences parce que l'intention du gouvernement, c'est d'affecter les infirmières en fonction de la charge de travail.»
«On peut se demander si c'est un geste courageux ou dangereux. J'ai envie de répondre les deux», ajoute Nathalie Normandeau.
«Entre le dire et le faire, il y a tout un monde. Ce n'est pas vrai qu'actuellement les employés des agences quittent à pleine porte pour retourner dans le réseau public. Ce n'est vraiment pas ce qui se passe sur le terrain.»