Denis Leblanc, reconnu coupable par un jury il y a deux semaines du meurtre au premier degré de ses deux sœurs, Diane et Sylvie Leblanc, fait retarder le prononcé de sa sentence en congédiant ses avocats.
Lors de sa chronique au micro de Paul Arcand, la chroniqueuse Bénédicte Lebel brosse le portrait de la situation de cet homme, qui sera condamné à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans, jeudi.
«C'est la sixième fois en quatre ans que Denis Leblanc change d'avocat. Hier, c'est les représentations sur la peine imposée, sur les autres chefs, et c'était aussi l'occasion pour les victimes et les proches de prendre la parole. Et ça a bien failli ne pas se faire, parce que, quand ça a débuté, on a annoncé en cours qu'il venait de congédier ses avocats au grand découragement des victimes qui ont l'impression quand même qu'il fait tout pour étirer ça au maximum.»
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