Les propriétaires de la Fonderie Horne de Rouyn-Noranda songent à sa fermeture, puisque les investissements pour atteindre les cibles de qualité de l’air sont trop élevées.
C'est du moins ce qu'a révélé Radio-Canada mercredi, qui rapporte qu'une réunion du conseil d'administration de Glencore aura lieu pour décider de l'avenir de la fonderie.
Certes, Glencore a présenté un plan de 500 millions $ à l'été 2022, mais les investissements estimés auraient augmenté de 50 % depuis les derniers mois.
Alors que le ministre québécois de l'Environnement, Benoît Charette, martèle que la Fonderie Horne doit respecter son engagement de réduire les émissions d'arsenic à l'usine de Rouyn-Noranda, Québec solidaire demande au gouvernement Legault de ne pas céder devant ce que le parti décrit comme des menaces de la Fonderie Horne.
Écoutez la mairesse de Rouyn-Noranda, Diane Dallaire, aborder le tout jeudi matin au micro de Louis Lacroix.
«La Fonderie Horne à Rouyn-Noranda, c'est la seule fonderie de cuivre au Canada qui a un rôle à jouer très important dans toute la transition énergétique. Alors, au niveau du recyclage, c'est un élément clé dans la chaîne d'approvisionnement en métaux critiques et stratégiques. Donc, oui ça peut inquiéter les gens de Rouyn-Noranda, mais ça doit inquiéter l'ensemble du Québec. [...] ce qu'on se dit, nous, c'est que la fermeture n’est pas souhaitée. Mais, la santé de nos gens, c'est la priorité. Le dilemme est là. Alors, il faut clairement que les travaux se poursuivent, que les sommes soient investies et que les travaux se poursuivent pour atteindre les cibles.»