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Grande entrevue avec la ministre des Transports

«On ne fait pas de la politique pour être populaire» -Geneviève Guilbault

«On ne fait pas de la politique pour être populaire» -Geneviève Guilbault
Geneviève Guilbault / La Presse Canadienne

L'année 2023 n'a pas été facile pour le gouvernement Legault. Les controverses et décisions impopulaires ont été nombreuses et les sondages ont montré une désaffection des Québécois envers le premier ministre et son cabinet.


Écoutez la vice-première ministre et ministre des Transports du Québec, Geneviève Guilbault, répondre aux questions de Philippe Cantin concernant de nombreux sujets.


«Ça fait cinq ans qu'on est au gouvernement, on a eu un premier mandat qui a été essentiellement marqué par la pandémie ou la façon dont fonctionnait la société. Et la façon de gouverner aussi était atypique (...) Et je dirais qu'on se trouve dans une situation qui est normale, entre guillemets, dans le sens où on gouverne de la même façon que n'importe quel autre gouvernement avant, dans un contexte normal où il y a des oppositions, où il y a d'autres problèmes. Et donc, il fallait s'y attendre, à ce qu'un moment donné, ça devienne plus difficile, ça devienne plus tendu aussi.» 

Il y a eu la résurrection du troisième lien après la défaite dans Jean-Talon, puis la subvention aux Kings et, plus récemment, des déclarations du premier ministre qui ont fait la manchette pour les mauvaises raisons.

La CAQ a-t-elle perdu de son pif politique?

«Oui, parfois, il y a des erreurs qui sont commises. Moi, je l'ai souvent dit, même quand les temps étaient différents. On n'est pas parfait et on fait des erreurs. Je pense que c'est normal, on est tous des êtres humains, mais c'est une chose qu'on dit souvent entre nous. Le premier ministre l'a dit, c'est vrai, on ne fait pas de la politique pour être populaire. En même temps, on fait de la politique pour changer le Québec. Le premier ministre est venu en politique pour faire des réformes. Moi, je dirais des réformes courageuses que les autres n'ont pas fait avant nous parce que justement c'est difficile.»

Malgré les sondages dévastateurs, les annonces polarisantes et la défaite dans Jean-Talon, y a-t-il encore une harmonie au sein du Conseil des ministres?

«Il y a des discussions, il y a des gens pour qui il y a certains sujets qui les interpellent plus que d'autres. Il y a des gens qui sont plus investis dans un sujet ou dans un autre, alors il y a toujours beaucoup de discussions sur tous les sujets, puis ultimement, il y a des décisions qui sont prises et on se range derrière la décision, parce que ça, c'est normal, tous les gouvernements fonctionnent comme ça. Imaginez si t'avais la moitié des ministres pour, l’autre moitié contre. Je ne pense pas qu'un gouvernement durerait longtemps.»

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