Le Devoir publiait ce matin une enquête sur les frais vétérinaires qui augmentent plus que l’inflation. Est-ce que ces frais sont justifiés?
Écoutez Caroline Kilsdonk, médecin vétérinaire et ex-présidente de l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec, au micro de l’animateur Louis Lacroix.
Selon elle, il est normal que les propriétaires d'animaux s'inquiètent de cette augmentation.
«C'est une question délicate, la question des frais vétérinaires, parce que ça vient toucher des questions monétaires, puis la santé, le bien-être, des petits êtres auxquels on est très attaché. Je le suis moi-même.»
«Il n'y a pas de réglementation qui est faite à cet effet-là. Donc, c'est un libre marché, complètement. La déontologie, via l'Ordre des médecins vétérinaires où j'étais auparavant, demande que les prix soient raisonnables et qu'ils soient proportionnels aux services qui sont rendus. Évidemment, il faut qu'il y ait une justification et les gens peuvent se plaindre pour certaines factures. Alors, il y a des mécanismes d'arbitrage dans les cas où les gens sont vraiment insatisfaits.»
Selon des observations, les cliniques qui offrent des services 24h par jour sont plus chères.
«Je pense que c'est de l'information qui pourrait être un peu plus mise de l'avant. Peut-être que les gens ont besoin un peu d'informations là-dedans pour s'orienter dans le marché vétérinaire pour différentes raisons. [...] Quand on est un client avec un budget limité, on n'a pas besoin d'aller dans ces endroits-là pour des vaccins et des stérilisations.»