Les tentatives d'évictions forcées sont en augmentation selon le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ). Elles seraient passées de 1525 en 2022 à 3531 cette année.
Il s'agirait toutefois de chiffres qui «n'ont pas vraiment de crédibilité», selon Benoît Ste-Marie, Directeur général de la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ), qui aborde le sujet, mercredi, au micro de Louis Lacroix.
«Il n'y a pas de grande science en arrière de ces chiffres-là. Par contre, c'est un coup d'éclat politique», estime Benoît Ste-Marie.
Selon lui, les nombreuses reprises de loyers s'expliquent notamment par des propriétaires de condos qui louaient leur appartement et qui tentent de le reprendre en raison de la hausse des taux hypothécaires notamment.
«Les coûts pour les gens en immobilier augmentent. Au moment où on se parle, on parle à des propriétaires qui ne sont pas capables d'arriver et il va y avoir des ventes à cause de ça. Les prochains qui vont acheter, ils vont acheter des modèles déficitaires», prévient Benoît Ste-Marie.