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Depuis minuit, 420 000 membres qui composent le Front commun sont en grève

Depuis minuit, 420 000 membres qui composent le Front commun sont en grève
Louis Lacroix / Cogeco Média

Les leaders syndicaux du Front commun ont expliqué jeudi leur rejet de la dernière offre bonifiée du gouvernement du Québec pour le renouvellement des conventions collectives. Le premier ministre François Legault s'est dit très ouvert sur le monétaire, mais les deux parties ne s'entendent pas sur le taux d'inflation pour la durée des nouvelles conventions de travail, donc des hausses salariales à prévoir.

Depuis minuit, 420 000 membres qui composent le Front commun sont en grève, et ce, jusqu’au 14 décembre prochain. 


Écoutez l'entrevue de Louis Lacroix avec la présidente de la FTQ Magali Picard, au sujet des négociations du front commun.


La présidente soutient que plusieurs sujets sont encore abordés aux tables de négociations, comme les salaires, les assurances et les droits parentaux, entre autres.

«Nous, hier, on était prêts suite à notre retour global, à négocier et malheureusement, l'employeur n'était pas prêt à nous rencontrer, dit-elle. 

«Ils ne le sont toujours pas. Là, on apprend qu'ils seront probablement capables de s'asseoir avec nous à 13 h aujourd'hui. Mais, monsieur Lacroix, je dois vous confirmer qu'on ne sait toujours pas s'ils sont disponibles pour négocier en fin de semaine. Et nous, on l'est. On est prêt à négocier sept jours par semaine, 24h par jour. Donc, je peux vous dire que c'est long. Je ne vous dirais pas que ça n’avance pas, mais je peux vous dire que ce n'est pas le rythme qu'on souhaite lorsqu'on pense être rendu à un blitz final.»

«Le premier ministre a annoncé hier qu'il restait de l'argent. Il était prêt à bouger sur le salarial. Entre vous et moi, moi, je négocie depuis des dizaines d'années. Je n'ai jamais vu une sortie comme ça. Que ce soit d'un employeur privé ou public. On fait un dépôt et en dedans de 24h, on nous dit avant même qu'on réponde avant notre conférence de presse, qu’on est prêt à mettre plus.»

Magali Picard

Écoutez ensuite Catherine Beauvais-St-Pierre, présidente de l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal, qui explique que les membres de l’Alliance poursuivent leur mobilisation devant les écoles de Montréal pour une 12e journée consécutive, dans le cadre de leur grève générale illimitée. 

Selon cette dernière, le but est de retourner en classe le plus rapidement possible.

«Ça a été très long avant qu'on arrive à un rythme qui était, disons, cohérent avec la mobilisation qu'on avait», soutient-elle. 

«Nos profs perdent du salaire depuis douze jours, mais on aurait voulu régler avant de partir en grève. C'est ce qu'on demandait de régler avant de partir en grève. Il n'y a pas eu d'accélération dès le début. Même quand on a annoncé notre date de grève générale illimitée, il n'y a pas eu d'accélération notable. Donc, ce qu'on a voulu dès le début, c'est de régler rapidement, puis on voit que là, ça commence à s'accélérer après ce nombre de jours de grève là.»

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