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Projet de loi 15: «On nous invite à bâcler le travail» -Paul St-Pierre Plamondon

Projet de loi 15: «On nous invite à bâcler le travail» -Paul St-Pierre Plamondon
Paul St-Pierre Plamondon / La Presse Canadienne

Pour faire adopter le projet de loi 15 sur la réforme de la santé avant le congé des fêtes, le ministre de la Santé, Christian Dubé, offre de prolonger la session parlementaire afin de compléter l’étude des 600 articles qui reste à réviser, ce qu'a accepté la CAQ. Or, le Parti québécois a refusé la proposition qui a été faite. 

Écoutez le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, revenir sur l’adoption du projet de loi 15 en plus de ce refus de prolonger la session parlementaire. 

Ce dernier explique que c’est l'obligation d'adopter le projet de loi 15 Jeudi, donc au quatrième jour, qui a poussé son parti à refuser cette demande.

«Ça laissait donc trois jours pour étudier plus de 500 articles dans le cadre d'un projet de loi où toute la société civile, les experts en santé et même, six premiers ministres du Québec nous ont avertis que le projet de loi posait un problème ou en tout cas posait des risques sérieux. Là, on veut accélérer en trois jours et adopter coûte que coûte, avant Noël, ce projet de loi-là. Donc, on nous invite à bâcler le travail. Je dirais que c'est un bâillon déguisé.»

«On est ouverts à travailler la semaine prochaine. Ce qu'on ne veut pas, c'est qu'on ferme le projet de loi qui n'a pas été étudié convenablement et qui pose des risques sérieux.»

La souvenaineté avant tout

Écoutez aussi le chef du Parti québécois commenter les derniers sondages qui le placent en avance sur les intentions de vote et la souveraineté.

«Je pense que le Québec, s'il demeure dans le Canada, il est condamné à un déclin linguistique, culturel et souvent nos intérêts économiques seront bafoués», dit le chef. 

«Donc, je ne me vois pas mentir là-dessus. Je vais donner l'heure juste le mieux que je peux. Un peu comme on l'a fait avec le budget d'un Québec indépendant. Ça donne un reflet de notre capacité financière et dans une époque qui est trouble. Et probablement que devant nous, il y a d'autres crises. Décider par soi-même, s'occuper de notre indépendance alimentaire, notre indépendance médicale. Bref, gérer notre propre budget en fonction de nos intérêts et non pas laisser le voisin gérer notre budget.»

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