La possible rupture de la digue Morier dans les Hautes-Laurentides aurait des conséquences rapides et tragiques. Plus de 1000 personnes sont évacuées depuis dimanche soir près du réservoir Kiamika.
Écoutez l'entrevue de Louis Lacroix avec l'ingénieur hydrologue François Brissette, professeur à l'École de Technologie Supérieure.
«Dans un scénario catastrophique, on peut perdre une digue comme ça rapidement en quelques heures», explique François Brissette.
«Si jamais effectivement, on avait un problème catastrophique de perte de digues, les conséquences auraient été probablement des centaines de vies humaines perdues.»
«On pourrait passer presque l'équivalent du fleuve Saint-Laurent dans une rivière qui fait dix mètres de largeur à certains endroits.»
«Avec l'érosion viennent des glissements de terrain, les arbres vont tomber et tout ça, ça peut se passer extrêmement rapidement. C'est la raison pour laquelle on a procédé si rapidement à une évacuation», ajoute le professeur.