Un groupe de citoyens québécois qui tente d’aider un réfugié africain et sa famille à immigrer au Québec se frappe à la bureaucratie québécoise qui refuse la venue au pays de ses six jeunes frères et sœurs orphelins.
Écoutez Sylvain Thibault, membre d’un groupe citoyen de parrainage, aborder avec Louis Lacroix le cas de cette famille du Burundi qui est actuellement dans un camp de réfugiés en Ouganda.
«Emmanuel et sa conjointe, ensemble, ils ont eu deux enfants. Mais Emmanuel est responsable de ses six petits frères et petites sœurs qui sont orphelins de père et de mère. Au moment de l’assassinat des parents, il est parti avec ses petits frères et soeurs vers l’Ouganda dans un camp de réfugiés qui est en fait le plus grand, le plus vieux camp d’Afrique. Et depuis 2015, il vit avec l’ensemble de sa famille parce que pour lui, sa famille c’est sa conjointe, ses deux enfants et ses six petits frères et petites sœurs.»
Ce dossier-là a été déposé au ministère de l’Immigration le 5 mai 2021 selon monsieur Thibault et ça fait déjà deux ans et demi qu’il travaille avec ce dossier auprès du ministère, mais ce n’est que le 3 août dernier que le ministère les a informés pour la première fois qu’il ne pourrait pas inclure ses six frères et sœurs.
Le groupe de parrainage prétend que la famille d’Emmanuel serait accueillie et qu'on s’engage auprès du ministère de l’Immigration à subvenir aux besoins de toute la famille pendant la première année d’installation. Ce ne sont donc pas des gens qui seraient sous la tutelle de l’État selon ses dires.