Les syndicats en éducation ont vivement réagi suite à la sortie du premier ministre Legault vendredi dernier mentionnant le bien-être des enfants du Québec durant les grèves.
Josée Scalabrini, la présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), membre du Front commun, fait le point sur la situation, lundi, au micro de Louis Lacroix.
Selon cette dernière, des «échanges» sont en cours.
«Tout comme la FAE, au sein du mouvement, on sent qu'il pourrait y avoir une réelle négociation qui s'amorce. Mais vous m'avez entendu dire, depuis un an, que quand le gouvernement donnerait le ok, si on veut significativement changer le quotidien des enseignants, ce n'est pas quelque chose qui va se faire en 72h, même pas en une semaine. Il faudra faire les choses correctement et il ne faudra pas aller seulement sur les apparences que le gouvernement voudrait faire. Il faut qu'on ait des solutions qui vont vraiment changer le quotidien des apprentissages des élèves et les conditions de travail des enseignants. Donc c'est positif. Il y a du mouvement.»
«Ce qui est déplorable, c'est des propos tels que ceux qui ont tenu notre premier ministre la semaine dernière. Où était-il depuis un an? Sa déclaration a été: "je suis prêt à tout. Je suis prêt à tout pour les enfants du Québec depuis un an". Où était-il quand on aurait dû être en négociation? C'est déplorable. Et ce genre de culpabilité, quand jamais aucun gouvernement ne s'est senti coupable des enfants qu'on avait abandonnés dans les 20 dernières années. Moi, je n'en reviens pas de ça.»