La présidente de la FTQ qui a semé la controverse en raison de sa présence à la COP 28 à Dubaï, en pleine négociation avec le Front commun, Magali Picard, a décidé de rebrousser chemin et de revenir au pays.
Écoutez-la au micro de Louis Lacroix.
«On a tous fait nos devoirs», dit-elle.
«On s'est rencontré dimanche avec le Front commun, on a décidé d'aller vers une autre séquence de grève. On a envoyé les avis hier, donc pour les dix prochains jours, maintenant neuf, légalement, on ne peut pas mettre notre monde dans la rue. Vous savez comment ça marche? Il y a des préavis obligatoires à envoyer au gouvernement, à nos tables de négociation. Je ne suis pas une négociatrice, je ne suis pas assise à la table des négociations. Nos tables de négociation négocient comme ils le font depuis un an maintenant et continuent à le faire. On a bien sûr des rencontres qu'on fait. J'étais pour être présente à chacune de ces rencontres-là.»
«Dès que j'ai compris qu'il y avait de l'inquiétude, de la colère, j'ai dit: “Écoutez, je reviens”. Ce que j'essaie de vous dire, c'est que d'aller à la COP 28, ce ne sont pas des vacances, ce n'est pas deux semaines, puis c'est loin d'être des vacances avec un agenda de 12h par jour d'ateliers. À la FTQ, il faut quand même savoir que les gens qui m'ont élu ont aussi adopté en congrès des positions fermes sur l'environnement, disant que la FTQ doit être représentée et doit être à la COP.»