Hier, quand on a annoncé que le Front commun allait tenir une grève du 8 au 14 décembre prochain, ce qui implique 420 000 personnes. Il n'y a pas juste les enseignants au niveau primaire et secondaire. Ça touche également les cégeps. Certains s'inquiètent justement du fait que cette grève tombera au moment où il y a des évaluations qui se font dans les différents cégeps du Québec. Certains étudiants doivent entre autres tenir l'épreuve uniforme de français. Quels seront les impacts?
Écoutez Bernard Tremblay, président de la Fédération des cégeps, au micro de l’animateur Louis Lacroix.
Bien que ce dernier respecte le droit de grève des travailleurs, il soutient que le tout complique le calendrier scolaire.
«On se retrouve dans une situation où ce sera très difficile, pour ne pas dire impossible dans certains cas, de compléter la session avant Noël», dit-il.
«Première hypothèse: on poursuit possiblement après Noël, donc le jour de l'an ou en janvier. Là, vous aurez compris que l'inconvénient, c'est que pour certains étudiants qui devraient accéder à l'université, il y a un enjeu de terminer la session en janvier et de pouvoir donc reprendre à l'université. Dans d'autres cas, ce sera pour des permis d'études, par exemple des étudiants internationaux. Je vous donne l'exemple de certains cégeps qui ont près de 50% de la population qui est une population étrangère. Les permis d'études ont une date de fin. Alors là, il peut y avoir un enjeu pour eux. Donc, je donne ces deux exemples pour montrer que de prolonger la session en janvier comporte des inconvénients, en plus de décaler évidemment la session d'hiver maintenant.»