Alors que les enseignants de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) entament leur deuxième semaine de grève ce lundi, écoutez le président de la Fédération québécoise des directions d'établissements d'enseignement Nicolas Prévost aborder avec Louis Lacroix l'impact du conflit de travail dans le monde de l'éducation.
Bien que certaines écoles ou centres de service ont fait parvenir des trousses aux élèves en cas de grève, il explique qu'il est important à ses yeux de ne pas franchir de piquet de grève, alors que les établissements scolaires sont fermés et qu'aucun membre du personnel n'est appelé à se présenter dans les écoles où le personnel de la FAE est en débrayage.
On revient aussi sur la rémunération du personnel qui n'est pas en grève, mais qui ne peut se présenter au travail. Nicolas Prévost confirme que tout le personnel de soutien du réseau sera payé s'il n'est pas en grève.
On aborde aussi en fin d'entretien les conséquences pour les enfants, surtout celles et ceux qui vivent avec des difficultés d'apprentissage.
«Chaque journée d'école qui est manquée a un impact direct sur leurs apprentissages si cela devait perdurer dans le temps. Même pour la réussite scolaire, cette année, ça peut aller jusque là pour nos élèves vulnérables. Donc oui, ça a un impact. On trouve toujours un peu dommage qu'on arrive à attendre que les moyens de pression soient plus élevés avant d'avoir des négociations plus intensives. Et là, je vise autant les partis syndicales que patronales de toujours attendre parce qu'au bout de la ligne, ce sont les enfants qui payent beaucoup pour ça!»
