Aller au contenu
Journée de grève nationale

«On est ouvert à discuter, mais on ne peut pas discuter tout seul!»

«On est ouvert à discuter, mais on ne peut pas discuter tout seul!»
Bernard Drainville, ministre de l'Éducation / Francis Vachon / La Presse Canadienne

Depuis mardi, toutes les écoles publiques du Québec sont fermées, dont 40% pour une durée indéterminée et les négociations se poursuivent.

Dans ce contexte ce sont 565 000 employés de l'État qui descendent dans la rue jeudi afin de dénoncer leurs conditions de travail en plus de ceux qui étaient déjà en grève depuis trois jours.

Écoutez le ministre de l'Éducation, Bernard Drainville, qui s'est entretenu jeudi matin au micro de Louis Lacroix afin de faire le point sur l'état des négociations et sur les conséquences de la grève sur le système et les élèves.

Le ministre souligne qu'à ses yeux il est important que les syndicats offrent des solutions et des contre-propositions aux nombreuses offres du gouvernement soutenant qu'il est important que le gouvernement ne soit pas seul à la table de négociation. Il souhaite que l'on puisse changer les règles d'affectation chez les enseignants pour prévenir le manque de personnel, mais qu'on n'arrive à aucun mouvement dans ce domaine.à

Vers l'ajout de personnel de soutien dans les classes?

On aborde au cours de l'entretien l'offre du gouvernement d'ajouter du personnel de soutien dans les classes pour aider les enseignants et le ministre prétend que les enseignants qui ont eu recours à cette aide ne peuvent plus s'en passer.

On revient aussi sur les 1000 postes toujours vacants chez les enseignants de la province, de même que sur la formation accélérée qui est actuellement en place pour les professionnels qualifiés qui n'ont pas de brevet d'enseignement, mais qui souhaite l'obtenir.

Abordant la durée de la grève générale illimitée, le ministre n'a pas voulu prendre les devants sur les moyens de rattraper le retard que les absences occasionneront pour les élèves, mais a soutenu qu'éventuellement, si la grève devait perdurer sur une longue période, il n'aurait alors pas le choix de réfléchir à des moyens pour mitiger les effets de celle-ci.

Vous aimerez aussi

Parce que vous voulez tout savoir!

Ne manquez rien de l’actualité, des chroniques ou moments forts de vos animateurs et émissions préférés.

En m’abonnant, j’accepte de recevoir des communications par courriel de Cogeco Média et de ses sociétés affiliées, y compris des nouvelles, des mises à jour, des activités et des concours. Vous pouvez vous désabonner en tout temps en utilisant le lien au bas de nos courriels ou en nous contactant par le biais de notre Politique en matière de protection des renseignements personnels. Veuillez noter, cependant, que nous pouvons continuer à vous envoyer des communications liées au service et d’autres communications non commerciales. Ce site est protégé par reCAPTCHA et la politique de confidentialité de Google et les les conditions d'utilisation s'appliquent.

Dernièrement dans Puisqu'il faut se lever

Magdebourg: «Le profil du suspect surprend, intrigue les enquêteurs»
Dyson sort un nouveau casque d'écoute
«On voulait que ce soit un spectacle hyper dynamique» -Marie-Mai
«Avoir l'occasion d'encourager nos athlètes, c'est vraiment un privilège»
Les Libanais «déchirés entre leur mère patrie et leur mère adoptive»
«Les athlètes ont eux aussi leur loyer à payer» -Jean-Luc Brassard
Le Canada s'approche de son nombre record de médailles
«C'est pas acceptable de nous dire qu'on va avoir 2 infirmières au lieu de 9»
Les vestiges de la tempête Debby causent de fortes pluies sur le Québec
«Il y a eu des avancées, mais pas au niveau national» -Alexandre Laviolette
Des grêlons de la taille de balle de golf sur le tarmac à Calgary
«On dit que le gouvernement joue à la roulette russe»
«Ras-le-bol dans l'industrie de l'hôtellerie»
Un adolescent de 16 ans blessé par balle
«Maude Charron a eu tellement d'embûches sur son chemin»