Les saveurs pour produits de vapotage sont interdites dès aujourd’hui au Québec, une décision visant notamment à réduire la consommation de ce type de produits par les jeunes.
Écoutez le Dr Nicholas Chadi, pédiatre au CHU Sainte-Justine et chercheur spécialisé en médecine de l’adolescence, auteur des recommandations de la Société canadienne de pédiatrie sur le tabagisme et le vapotage, au micro de l’animateur Paul Arcand.
D'un point de vue de la santé des enfants et des adolescents, on sait maintenant que les arômes et les saveurs sont un des facteurs majeurs qui amènent les jeunes à essayer ou à continuer d'utiliser des vapoteuses. En interdisant ces saveurs, ça rend le produit moins intéressant, moins attrayant pour les jeunes.
«C'est évident que les saveurs pourraient amener certaines personnes adultes à se tourner vers ces produits-là. Mais globalement, on pense que la balance fait en sorte qu'on va protéger plutôt la santé des adolescents, des jeunes adultes et moins avoir d'impact sur l'attrait des produits de vapotage chez les adultes.»
Est-ce que ces produits pourraient être disponibles sur un marché parallèle, une forme de marché noir?
«Certainement qu'il y aurait des façons de se procurer ces produits-là en venant d'autres provinces ou venant de l'Internet ou du marché illicite. L'idée, c'est quand même de réduire l'accessibilité dans les magasins, dans les points de vente au Québec, faire en sorte que ça devienne plus difficile pour les adolescents de s'en procurer», assure Dr Chadi.