L’ex-président américain Donald Trump a plaidé non coupable jeudi aux accusations de complot envers les institutions le visant, pour sa tentative alléguée de renverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020.
Écoutez l’animateur Louis Lacroix en discuter avec le fondateur de la Chaire Raoul-Dandurand et président de l'Observatoire sur les États-Unis (UQAM), Charles-Philippe David.
On l’accuse au fond d'avoir voulu détourner le résultat légitime de l'élection au début novembre 2020, en tentant par toutes sortes de stratagèmes de faire en sorte que cette élection, légitime et validée, ne le soit pas.
«Et avec l'aide de ses comparses, il y en a six au total, cinq que l'on connaît, la plupart des avocats, ils ont essayé de trouver des façons par lesquelles on pouvait accuser certains États où il aurait pu se produire de la fraude électorale. Par exemple, acheminer une liste électorale qui est différente que celle qui a été envoyée à Washington. La liste est très longue de coups perfides pour lesquels Trump aurait donné son aval.»
Savait-il qu'il avait perdu les élections? Le reconnaît-il? Si oui, alors pourquoi avoir essayé par tous les moyens illégitimes de renverser les résultats d'une élection légitime? Voilà les questions soulevées par Charles-Philippe David.
«Fut-il encouragé par les conseillers que j'ai mentionnés? Alors là, on parle à ce moment d'un groupe quand même bien organisé, qui a essayé, au fond, de produire une sorte de coup d'État, ajoute-t-il. D'où l'accusation de complot en fait.»
C'est la première fois de l'histoire qu'un président en exercice aurait tenté de renverser les résultats d’élection.