Alors que le sujet de l’aide médicale à mourir continue de faire couler de l’encre, une autre forme de soins en fin de vie reste méconnue, celle de la sédation palliative continue, relate un article de La Presse lundi matin.
Écoutez l’animateur Louis Lacroix, alors qu’il s’entretient avec le Dr Alain Naud, médecin de famille et de soins palliatifs au CHU de Québec.
«C'est l’une des quatre options de fin de vie qui s'offrent à un patient, si le décès est inévitable», dit le médecin. «Parmi les quatre options, on parle du refus ou de la cessation de traitement, l'accès aux soins palliatifs, la sédation palliative continue, ou de l'aide médicale à mourir», rappelle-t-il.
Il explique que la sédation palliative est une procédure par laquelle on va injecter des médicaments aux patients, non pas dans le but de provoquer le décès, comme c'est le cas dans l'aide médicale à mourir, mais dans le but d'amener le patient dans un état de sédation profonde ou de coma profond et de le garder ainsi jusqu'à ce que le décès arrive de façon naturelle.
Cela représente donc un décès qui n’est pas prévisible
«Il arrive parfois qu'on démarre la sédation palliative et au bout de dix minutes, le patient est décédé. Ça peut aller de quelques minutes, quelques heures jusqu'à quatorze jours.»