Entre 70 et 80 % des femmes développent ce qu'on appelle des fibromes utérins avant l'âge de 50 ans.
L’organisme Vivre 100 Fibromes cherche donc à informer la population à propos de cette maladie encore trop peu connue, qui affecte au moins une femme sur cinq, dans le cadre de la Journée de sensibilisation sur le fibrome utérin.
Écoutez la présidente de l’organisme, Aïssatou Sidibé, aborder avec Louis Lacroix ces tumeurs bénignes qui se développent sur l'utérus et qui engendrent beaucoup d'inconfort. Parfois, elles provoquent aussi des complications.
«Ce sont des tumeurs bénignes qui vont se trouver au niveau de l'utérus, à plusieurs emplacements, de la taille d'un petit pois, voire même d'une balle de tennis, et qui peuvent être vraiment très handicapantes pour une femme. On parle de règles très abondantes, douloureuses, profondes, avec aussi une importante fatigue. On parle même de douleurs pendant les rapports sexuels. Elles se caractérisent aussi comme un gonflement anormal du ventre, à l'occasion. On a l'impression que la femme est enceinte. Pourtant, pas du tout. Elle a juste cette sensation de pression très importante au niveau du ventre. Ces tumeurs peuvent également avoir un impact au niveau de sa fertilité.»
Dans cet entretien, Mme Sidibé aborde aussi les traitements et les avancées de la recherche quant à ces tumeurs.
Des études démontrent que l'hygiène de vie, l'activité physique, la bonne alimentation, la gestion du stress et des émotions diminuent les symptômes associés aux fibromes utérins.