Une nouvelle étude de l’Institut national d'excellence en santé et services sociaux publiée dimanche confirme l’efficacité du médicament Ozempic permettant de traiter le diabète et l’obésité, lorsqu’il est ingéré sous la forme d’une pilule au lieu d’une injection. Or, les experts québécois ne semblent pas craindre une recrudescence de la prise du médicament puisque la RAMQ refuse de le payer aux patients souffrant d’obésité.
À l'émission de Louis Lacroix, mardi, écoutez la Dre Marie-Philippe Morin, médecin spécialisée en médecine interne générale et bariatrique à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec.
«Il y a des bénéfices cliniques significatifs. Ce n’est pas approuvé encore par Santé Canada, car c’est nouveau. Chose certaine, il y a une place pour la pharmacothérapie de l’obésité pour les patients avec obésité sévère. […] Je crois que le gouvernement du Québec doit assumer ses responsabilités et encadrer ces médicaments pour lutter contre l’obésité. Le remboursement est possible, mais il faut le faire de manière intelligente pour des populations ciblées. Ensuite, ça va régler le problème des assureurs privés, qui ont tout coupé.»