Alors que les négociations se poursuivent entre le gouvernement du Québec et les enseignants, certains d'entre eux demandent qu’il y ait moins d’évaluation et davantage de temps qui soit octroyé à l’enseignement dans les écoles.
Mentionons que 92 % des 6000 répondants à un sondage mené (sujet traité par Le Devoir) par la Fédération des syndicats de l’enseignement ont indiqué notamment qu'ils désiraient le retrait des téléphones intelligents dans les classes.
Les professeurs réclament aussi la fin des téléphones cellulaires en classe.
Écoutez la présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement, Josée Scalabrini, aborder avec Paul Arcand le désir de 92% des enseignants qui disent que sauf exception, ils ne veulent plus de téléphones cellulaires dans les salles de cours.
Elle traite aussi de la question de l’évaluation: «Elle est rendue au cœur de l’enseignement et à certains niveaux, tu passes plus de temps à évaluer qu’à enseigner.»
«On n’a pas besoin d’évaluation trois fois dans l’année. Même certains parents s’assoient devant nous quand ils viennent à une remise de bulletins et qu’ils nous disent : "Scusez, mais je ne m’y retrouve pas dans ce bulletin-là. Comment va mon enfant? Pouvez-vous me dire comment je suis aimé de mon enfant?" Et c’est à ça qu’on veut revenir. L’essentiel. Que l’évaluation soit un appui à l’apprentissage et non pas au service de la gestion axée sur les résultats.»
Autres sujets traités :
- Les pressions pour des modifications de note.
- Le nouveau projet de loi de Bernard Drainville.
- L’état des négociations pour le renouvellement de la convention collective.