Lors de la revue de presse, vendredi, l’animateur de l’émission Puisqu’il faut se lever, Paul Arcand traite notamment de l’abandon du projet autoroutier du troisième lien à Québec et de la stratégie de communication du gouvernement Legault.
«Parfois, on se fait remplir. Ça arrive. Ça fait partie du spin et de la tentation qu’ont des élus de faire croire n’importe quoi aux gens. Cette semaine, on a battu des records. Dans le cas du troisième lien, on a eu droit aux grands qualificatifs : ''Une décision difficile" ou encore ''Je vous présente mes excuses". J’ai entendu le mot trahison de la part du maire de Lévis.»
«Les faits? Des études ont conclu qu’avec le télétravail, il y a une baisse de l’achalandage des voitures. Donc, le troisième lien n’est plus nécessaire. Or, le ministère des Transports dit qu’il est prématuré de conclure sur les effets du télétravail. Il faudrait attendre 2024. Si ces études avaient été disponibles avant ou pendant la campagne électorale, auraient-elles été rendues publiques? Je ne crois pas au scénario présenté par le gouvernement Legault. Ce projet, dès le départ, ne tenait pas la route.»
Selon l’animateur du 98.5, le gouvernement Legault a utilisé une stratégie de communication «pour qu’il puisse s’en sortir le moins abîmé possible».
La ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault a d'ailleurs fait valoir la décision du gouvernement du Québec, sur plusieurs tribunes, jeudi. Elle a donné une conférence de presse à Québec. Elle a aussi accordé une entrevue avec l'animateur Luc Ferrandez.
