La pub du faucon pèlerin a beaucoup fait jaser. Si c’était ça le but, on est bien obligés d’admettre que c’est réussi.
La chroniqueuse Katia Gagnon revient avec Patrick Lagacé de cette publicité afin de parler du langage des jeunes.
«Quand on fréquence des jeunes, c’est vrai qu’ils parsèment leurs phrases d’anglais. On entend beaucoup de “es-tu down de”, “on y va tu live” ou par exemple’ “J’me get une bouteille de vin à la SAQ”. Même les jeunes qui parlent mal anglais essaient d’avoir l’air cool en jetant des mots d’anglais, ce qui produit parfois un effet involontairement comique.»
Mais selon la chroniqueuse, l’anglais n’est pas le seul ingrédient de cet «argot montréalais».
Un mélange d’anglais, de créole et d’arabe se retrouvent dans le langage populaire. Quiconque vit avec des jeunes adultes ou des ados a été obligé de demander la traduction simultanée de plusieurs mots/phrases.