Le ministre de la Santé, Christian Dubé va rencontrer à huis-clos des dirigeants du privé afin de trouver des « top guns » pour l'agence Santé Québec. Christian Dubé a-t-il la bonne cible?
On a appris lundi que M. Dubé s’adressera lundi à huis clos à une cinquantaine de gens d’affaires.
«Le ministre a tort. Il rate sa cible. Il y a un an, il a proposé un gros plan dans lequel une dimension est liée à la dépolitisation des décisions prises dans le système de la santé. […] Peut-on arrêter au Québec d’investir des milliards de dollars dans les structures? Il faut investir dans les services. Combien vont coûter ces top guns ? Il faut faire confiance aux PDG des CIUSSS et des CISSS et leur donner de la latitude.»
«Christian Dubé a un dilemme : il doit démontrer aux Québécois que les choses avancent en santé, alors que ça ne va pas très vite. Et c’est normal. Cette idée de dépolitisation [avancée par le gouvernement du Québec] : ne nous prenez pas pour des oignons ! Chaque jour en santé, on a une démonstration qu’il n’y a pas de marge de manœuvre.»
Selon le chroniqueur, les syndicalistes ou les politiciens se mêlent constamment des affaires en santé.
Ces personnes qui seront rencontrées par le ministre sont notamment des dirigeants de sociétés comme Google Canada, IBM Canada, Énergir, Accenture, Pharmaprix et KPMG.
Christian Dubé leur demandera de lui recommander des candidats faisant partie de leur réseau. M. Dubé, qui déposera en mars un projet de loi permettant de créer cette agence, cherche environ huit personnes pour la gérer.