La grande conférence internationale sur la préservation de la biodiversité mondiale s'est ouverte, mardi, à Montréal.
La COP15, qui rassemble 196 pays, est considérée comme une tentative cruciale pour parvenir à un accord mondial sur la sauvegarde des écosystèmes mondiaux et des plantes et animaux qui en dépendent, afin de mettre un terme à la perte de nature d'ici à 2030.
L'humoriste et conteur Boucar Diouf, qui est docteur en biologie marine, a donné l'exemple de la COVID-19 au micro de Paul Arcand pour expliquer comment l'appauvrissement de la biodiversité affectait l'humain.
« Une maladie qui est passée d'un animal à l'humain après quelques mutations, un virus dans ce cas-ci », disait-il.
« La biodiversité et nous, on est intimement liés parce qu'on la détruit, on la repousse à cause de l'agriculture intensive, l'élevage et l'étalement urbain, on fait disparaitre des espèces ou on mélange des espèces qui n'avaient aucune chance de se rencontrer (...) On finit par se ramasser avec des infections comme ça. »
« Pourquoi la biodiversité est-elle importante à préserver? C'est parce que si on érode la biodiversité, on va récolter les virus qui vivaient sur les animaux aussi (...) Vivre et laisser vivre le reste de la création, je pense que c'est la meilleure façon d'éviter d'être dans la ''schnoute'' dans laquelle on est présentement. »