Alors que personne ne semblait vouloir s'occuper des vaches en cavale dans le village de Saint-Sévère, en Mauricie, depuis le début de cette saga, il semble que l'ensemble des acteurs publics se soient finalement entendus pour mettre l'épaule à la roue.
Les bêtes en liberté causent l'émoi dans la localité et font maintenant les manchettes partout eau Québec, voire dans le reste du Canada.
Pour le maire de Saint-Sévère, Jean-Yves St-Arnaud, l'heure est néanmoins à la réjouissance puisque les autorités, dont certains ministères, s'unissent enfin pour présenter un plan d'action.
Puisque les dommages causés par la vingtaine de bêtes, qui se cachent dans les bois, sont évalués déjà à des milliers de dollars dans la localité, il importe d'agir plus tôt que tard, selon le maire.
La difficulté : le troupeau a peur de la présence humaine et ne peut être approché avec facilité.
«On pense qu'ils sont encore dans les boisés et hier après-midi, ils étaient à proximité de Yamachiche. On sait que les quatre ministères se sont mis ensemble pour mettre sur pied un plan pour les attraper, mais on n'en sait pas plus présentement.»
À la blague, Paul Arcand a laissé entendre qu'il ne manquerait plus que l'armée soit envoyée pour lgérer ces bêtes.
Durant l'entretien, l'animateur et le maire discutent aussi du propriétaire de la ferme à proximité de là, où se trouve le troupeau. Il est complètement dépassé par les événements, lui qui doit s'occuper de ses propres vaches laitières.
Les jeunes vaches étant très agiles, M. St-Arnaud explique que les bêtes ont été en mesure de sauter par-dessus des clôtures de plus de cinq pieds.
-> Écoutez l'entretien entre les deux hommes. Ils rappellent par ailleurs les commentaires de la sénatrice Julie Miville-Dechêne sur la cavale du troupeau bovin.