La maison Benoît Labre, située dans le sud-ouest de Montréal, près d'une école et d'un parc, offre des services d'hébergement et un centre d'injection et d'inhalation aux personnes itinérantes.
Depuis son ouverture, des problèmes sont survenus, notamment des seringues abandonnées et des comportements inappropriés près de l'école.
Les résidents et parents expriment leur mécontentement face à la gestion de la situation par la Ville de Montréal et le manque de présence policière.
Certains envisagent de déménager leurs enfants d'école en raison de l'insécurité.
Écoutez Paul Arcand s'entretenir avec un père qui souhaite conserver l'anonymat qui critique la consultation de la ville et le manque de préparation avant l'ouverture du centre.
«Cette semaine, on voit vraiment une dégradation assez fulgurante. Donc là, il y a eu plusieurs situations qui sont totalement inacceptables. [...] Il y a des enfants qui relatent avoir vu un monsieur qui a une seringue dans la jambe. Il y a eu des bagarres, des engueulades à côté de l'école à 8h00 du matin. À de multiples occasions, devant des logements, des seringues ont été retrouvées sur le terrain des résidents. Des personnes qui fument du crack à côté des logements. Des résidents qui se font bousculer et crier après. Les itinérants qui dorment un peu partout dans la rue, devant les commerces, devant l'école. Des itinérants qui se couchent par terre dans un commerce. Donc ce sont toutes de belles scènes qu'on a vues récemment, moi ou d'autres résidents ou parents de l'école.»