L'interdiction de flâner dans le métro de Montréal a suscité de vives discussions, notamment sur les difficultés de cohabitation entre les usagers et les personnes en situation d'itinérance, souvent confrontées à des problèmes de santé mentale et de consommation.
La STM a mis fin à cette interdiction temporaire il y a quelques jours.
Écoutez Audrey Sirois, directrice générale du Regroupement des organismes communautaires québécois pour le travail de rue, réagir à Ça va aller loin mardi.
«Les travailleurs de rue membres de notre réseau, à Montréal spécifiquement, ce qu'ils ont rapporté à la suite de l'interdiction du flânage, c'est vraiment plus de détresse chez les personnes en situation d'itinérance et une augmentation des comportements agressifs. Mais ça, ça s'explique par le fait qu'ils se sentaient rejetés comme s'ils étaient perçus comme des citoyens de deuxième ordre. Ils étaient découragés de perdre leur spot, leur endroit de réconfort et leurs affaires...»
Des discussions sont en cours entre divers acteurs, dont la STM et la Ville de Montréal, pour trouver des solutions avant l'hiver prochain.