Il y a 35 ans, la Cour suprême du Canada a statué sur le droit à l'avortement, en réponse au cas de Chantal Daigle, qui souhaitait avorter, et de Jean-Guy Tremblay, son ex-conjoint, qui s'y opposait. Le jugement avait statué qu'un fœtus n'a pas de statut légal et qu'un père n'a aucun droit de propriété sur ce dernier.
Écoutez la ministre fédérale Soraya Martinez Ferrada parler de sa propre expérience d'avortement légal et souligner l'importance de protéger ce droit, jeudi, au micro de Louis Lacroix.
«J'ai choisi d'en parler parce que je pense que de briser ce silence est une façon aussi de protéger ce droit. Parce que ce débat-là est fragilisé, notamment par ce qui se passe quand vous êtes au sud de la frontière. Ça revient ici au Canada, on le voit encore dernièrement avec un collègue de la Chambre qui a déposé deux pétitions, une autre députée conservatrice qui a déposé aussi un projet de loi qui, par la voix d'en arrière, donnait un droit au fœtus. Donc, je pense qu'il faut être vigilant par rapport à ce droit-là et c'est pour ça que c'est important d'en parler.»