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Débat économique

Pour ou contre l'«écologisme de marché»?

Pour ou contre l'«écologisme de marché»?
La multiplication des feux de forêt est l'une des conséquences des changements climatiques / shaunl/Getty Images

Pour ou contre l'«écologisme de marché»? Alors que l'impact des changements climatiques est de plus en plus perceptible, est-ce que les économistes peuvent aider l'humanité à voir la lumière au bout du tunnel?

Selon les deux débatteurs, la réponse à cette question est «oui». 

Ils ne s'entendent toutefois pas sur la manière de faire...


Écoutez les visions opposés de Vincent Geloso, de l'IEDM, et d'Ève-Lyne Couturier, de l'IRIS, sur la question.


Voici un avant-goût de la vision des deux débatteurs:

«Malgré les manchettes alarmistes, on vit plus longtemps en meilleure santé. Nous sommes plus riches sur une planète qui, en plusieurs aspects, est de plus en plus propre, on le voit. Une étude de la nature montre que le couvert forestier est en reprise depuis 1982, particulièrement dans les pays développés. Des émissions de substances nocives pour la couche d'ozone ont diminué de 75 % depuis les années 80. L'aquaculture a aidé à restaurer des populations de poissons. La biodiversité reprend du terrain dans les sociétés prospères. La malnutrition diminue également depuis les années 60, et ce, malgré que la superficie agricole est restée stable, démontrant des gains phénoménaux en productivité agricole. Pour un écologiste de marché comme moi. Tous ces faits indiquent que l'être humain est absolument capable de résoudre les problèmes environnementaux grâce à la croissance économique.»

«Le problème avec les solutions technologiques, c'est que la plupart des solutions technologiques qui sont mises de l'avant sont encore dans leurs balbutiements et ne réussissent pas à apprendre à vraiment capter le carbone qui est nécessaire. Malgré les statistiques que Monsieur Geloso a mises de l'avant, on voit qu'il y a un réchauffement climatique important. […] Donc il y a peut-être des choses qui s'améliorent, mais il y a beaucoup de choses qui empirent et c'est plutôt à travers des régulations, à travers des accords internationaux qu'on peut réussir à changer la donne en mettant des limites sur les industries, sur la production des hydrocarbures, l'exploitation des hydrocarbures. Il faut vraiment mettre un coup de barre, changer notre mode de consommation et notre mode de production parce que ce ne sont pas des changements individuels qui vont réussir à changer la tendance.»

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