Le nombre de signalements reçus à la Direction de la protection de la jeunesse, (DPJ) pour des motifs d’exposition à la violence conjugale a plus que doublé en 10 ans, passant d'environ 8000 en 2014 à un peu plus de 17 000 en 2023.
Il s'agit d'une hausse de 14,7 % comparativement à 2022, selon le bilan annuel des directrices et directeurs de la protection de la jeunesse dévoilé mardi matin.
En ce qui a trait à l'ensemble des signalements, ils sont en augmentation à Montréal, mais en baisse ailleurs dans la province.
Écoutez la directrice nationale, Catherine Lemay, de la protection de la jeunesse en discuter avec l'animateur de Puisqu'il faut se lever, Louis Lacroix.
«À Montréal, on a une concentration de plusieurs problématiques en même temps. Dans la dernière année, on a eu notamment des hausses de criminalité pour les vols de voitures qui ont entraîné de la criminalité juvénile. C'est de plus en plus cher de se loger à Montréal, il y a aussi la difficulté pour des parents à faire leur épicerie, etc.»
«En même temps, on peut le voir d'un côté positif, c'est que les gens continuent à signaler, sont de plus en plus conscients que des enfants de leur entourage peuvent être dans des situations de vulnérabilité.»